La réalité n’est
jamais ni bonne ni mauvaise
En psychopathologie,
il est reconnu que notre éducation première peut nous insérer des réflexes
mentaux de déformation systématique de la réalité de divers types :
exagération, sélection, pessimisme, ignorance sélective…
Nos émotions, notre
stress, notre anxiété proviennent plus de ces interprétations que de la réalité
elle-même qui, hors des vraies crises fort rares, est très souvent récurrente, prédictible,
convenue et logique et ne devrait donc générer que très peu d’émotions et de
stress.
En analyses de conflits et d'erreur humaines, il apparaît que les erreurs d'interprétation de la réalité les plus fréquentes sont
Le principe du tout ou rien, la perte de nuances. Si une chose n'est pas exactement comme nous souhaitons, alors c'est un échec total.
La généralisation. A parti d'un détail, on conclut que tout est comme cela.
L'abstraction sélective et la disqualification du positif. Filtre qui ne laisse apparaître que le mauvais coté des choses
La prédiction orientée. On prédit dans le sens de son humeur, sans tenir compte de la réalité, des faits.
L'exagération ou la minimisation des faits.
Le raisonnement émotionnel. Ses émotions sont prises comme des preuves de la réalité.
Les fausses obligations. La personne se créé des obligations que personne ni la réalité ne lui imposent.
L'étiquetage. En fonction de l'aspect, des qualités et défauts réel sont conclus
La personnification. La personne se sent responsable de ce qu'elle n'est pas en réalité
Nuances
Nous avons tous dans
la tête des schémas interprétatifs de la réalité. Certains sont indispensables.
D’autres, handicapants.
Applications
« …Quand je prends
le temps de noter noir sur blanc les faits, les chiffres, la réalité constatée,
soudain tout est plus calme et moins stressant …»
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